dimanche 26 décembre 2010
Joyeux temps des Fêtes!
Décorations fabriquées par mes enfants!
Je vous souhaite une belle période des Fêtes et une nouvelle année remplie de paix, de santé et de grands bonheurs. Que tous vos projets se réalisent!
mardi 21 décembre 2010
Craquants ces enfants!
Félix (3 ans): – Maman ne veut pas que tu mettes des bananes dans tes céréales!
Samuel (8 ans) : – Oui elle veut! Mêle-toi de tes oignons!
Félix : – Hey! C’est des céréales, pas des oignons!
Rosalie (5 ans) : – Quand je suis née, est-ce que c’était l’hiver ou l’automne?
Maman : — C’était l’automne.
Rosalie : — Est-ce qu’il y avait des feuilles d’arbre par terre?
Maman : — Oui.
Rosalie : — Hein! Comme à ma fête!
dimanche 19 décembre 2010
mardi 14 décembre 2010
Comme le disait...
À propos de l'écriture ...
"Ne pas avoir peur de tout recommencer. En général le premier jet est imparfait. On a donc deux choix, soit le rafistoler comme une barque dont on répare les trous dans la coque avec des bouts de bois, soit en fabriquer une autre. Ne pas hésiter à choisir la deuxième solution. Même si l'informatique et le traitement de texte autorisent toujours des rafistolages. C'est un peu comme le "master mind". C'est parfois lorsqu'on a tout faux qu'on déduit le mieux comment faire juste. J'ai refait 120 fois "les fourmis" et franchement les premières versions n'étaient pas terribles." – Bernard Werber
samedi 11 décembre 2010
Image inspirante du samedi matin XX
mardi 7 décembre 2010
Craquants ces enfants!
vendredi 3 décembre 2010
samedi 20 novembre 2010
jeudi 18 novembre 2010
Craquants ces enfants!
mardi 16 novembre 2010
Comme le disait...
Une puissante voix narrative crée, chez le lecteur, le sentiment que l’auteur sait de quoi il parle. Cela lui inspire confiance - James N. Frey
«Engagement» est un mot que je préfère au mot «discipline». Il est plus dynamique, plus centrée sur le cœur, et, finalement, plus festif et productif. Si nous voulons être impliqués dans l'écriture à long terme, nous devons être à l'aise dans le rapport que nous entretenons avec elle. –Julia Cameron
dimanche 14 novembre 2010
mercredi 10 novembre 2010
Une amie singulière
Zac est accroupi dans l’herbe verte du jardin. Son cœur se gonfle de bonheur puisqu’il a trouvé une nouvelle amie. Une camarade à qui il peut se confier sans être jugé. Quelqu’un à qui raconter ses journées longues et solitaires. Puis il soupire en pensant à sa gouvernante. Madame Raîche ne veut pas qu’il soit là. Elle ne comprend pas.
— Arrête de perdre ton temps dans ces stupidités! dit-elle constamment.
Le garçon sait qu’il se fera gronder sévèrement si elle le surprend, mais c’est plus fort que lui. Juste après le déjeuner, il s’est faufilé en douce et est sorti de la maison sur la pointe des pieds. Une fois dehors, il a couru aussi vite que ses petites jambes lui permettaient jusqu’au fond du jardin. Il a ensuite cherché son amie qui l’attendait, cachée près d’un bosquet d’échinacées.
Depuis plusieurs minutes déjà, il se tient en petit bonhomme et n’a pas bougé d’un poil. Ces jambes sont un peu engourdies, mais ça lui est égal. Il retient même son souffle pour ne pas lui faire peur.
— Comme tu es belle, murmure-t-il.
Zac examine avec amour la plus mignonne des coccinelles rouges escaladant une marguerite. La petite bête grimpe sur la tige, puis glisse. Elle grimpe encore et tombe sur le dos. Fasciné, il la regarde étirer ses ailes et se contorsionner pour se remettre sur ces pattes. Perdu dans ses rêveries, il s’imagine minuscule comme une puce. En selle sur le dos de son amie, ils parcourraient le monde. Ensemble, ils feraient l’ascension des plus belles fleurs de la terre pour pouvoir se délecter de leur parfum enivrant.
Ses songes multicolores le remplissent de bien-être. Soudain, quelque chose au-dessus de lui crée un ombrage en cachant le soleil. Le garçon sursaute et son sang se glace dans ses veines. Sans qu’il puisse intervenir, une chaussure noire passe devant son visage et écrase avec rage sa nouvelle amie.
samedi 6 novembre 2010
mercredi 3 novembre 2010
Ils l'ont dit...
vendredi 29 octobre 2010
mardi 26 octobre 2010
Histoire de craies
Voici un court texte écrit lors d’un atelier d’écriture, l’année dernière. Le sujet imposé : Histoire de craies.
Histoire de craies
Je m’appelle Lili, écrit la petite fille sur le trottoir.
2 +2 = 4, écrit l’écolier sur le tableau noir.
I love you, écrit l’adolescente au dos de son cahier.
Ne me quitte pas, écrit le jeune homme à sa bien-aimée.
Deux tasses de farine, écrit la cuisinière dans son grimoire.
J’aurais voulu être un artiste, écrit le chanteur désabusé.
Encore trois morts, écrit le journaliste blasé.
Dans mon jeune temps, écrit le vieillard dans ses mémoires.
Ici, repose en paix, écrit l’héritier sur la pierre taillée.
samedi 23 octobre 2010
mardi 19 octobre 2010
Marc Lévy
Dernièrement, je suis tombée sur un article de Marc Lévy dans lequel il se confiait sur différents sujets, notamment l’écriture, mais aussi sur la vie en général. Voici quelques extraits particulièrement intéressants ayant retenu mon attention. Bonne lecture!
« Il y a toujours un défaut dans un livre. Au cours d’une même journée, je peux recevoir le message d’un lecteur me disant que tel roman est son préféré, et puis celui d’un autre pour qui c’est le moins bon. Étrangement, c’est ce qui me fait le plus plaisir. C’est la preuve que, dans l’ensemble, mes livres s’équilibrent. »
« C’est un cadeau merveilleux de la vie que de faire un métier où l’on peut extraire des gens de leur quotidien pendant quelques heures. »
« Le bonheur du travail, c’est l’apprentissage. C’est le sentiment d’avoir donné le meilleur de soi, nourri de l’espoir d’avoir fait mieux que la fois d’avant. C’est aussi la conscience humble d’avoir commis des erreurs et l’intelligence de reconnaître qu’on en fera d’autres. »
« Vendre des millions de livres n’est pas important. L’important, c’est de savoir que j’ai été un père à la hauteur pour mes enfants. Un homme à la hauteur pour ma femme. Un ami pour mes amis. Et d’avoir fait mon métier honnêtement. »
« Le succès est un dessert. C’est un moment de bonheur que vous offre la vie et qu’on doit apprécier au moment où il arrive, puis prendre tel qu’il est. Mais il ne faut surtout pas s’identifier à lui, sinon on se fait dévorer par l’ego. »
Et enfin :
« On a beau faire la une des journaux le lundi, les poissonniers s’en servent pour emballer le poisson le vendredi. »
Source : Châtelaine, octobre 2010, p 230.
samedi 16 octobre 2010
jeudi 14 octobre 2010
Ils l'ont dit...
dimanche 10 octobre 2010
Mon Village
Voici un petit texte, un début d'histoire, que j’ai écrit dans le cadre de mon atelier d’écriture. Nous avions à composer un cours texte sous le thème « Mon village », pour ensuite y faire des coupures. J’ai bien aimé ce qui est ressorti de ce vingt minutes de créativité, alors j’ai décidé de vous le partager. Bonne lecture!
Mon village (Première partie)
Chaque maison avait sa couleur. Le blanc pour les Lemire, le bleu pour les Turcotte. La mienne était jaune, jaune lumière. Les jours ensoleillés, c’était comme si l’astre lui-même y avait élu domicile tellement elle était éclatante.
Les maisons s’alignaient comme des enfants indisciplinés. Certaines regardaient à gauche, d'autres à droite. Curieuses, les unes se dressaient tout près de la rue, tandis que d’autres, plus solitaires, se cachaient au fond du jardin.
Un parc avait germé et poussé au milieu du village, comme un cœur qui bat. Chênes, saules, érables et peupliers y discutaient les jours venteux. Dans la tempête, on les entendait même se disputer. Les arbres ne faisaient pas que parler, souvent ils écoutaient. Ils tendaient l’oreille aux murmures des amoureux. Ils décryptaient les plans des garçons préparant un mauvais coup. Ils recueillaient les souvenirs du vieillard qui n’avait plus personne à qui les raconter.
Parmi les habitants du village, certains étaient aussi colorés que leur maison. Prenez Alice. La vieille Alice qu’on l’appelait. Elle n’était pas vraiment vieille, mais elle n’était plus jeune non plus. La vieille Alice portait toujours ses belles tenues dès qu’elle mettait le nez dehors. Pour se rendre au bureau de poste, elle enfilait sa robe à crinoline bleue. Lorsqu’elle allait acheter un pain, c’est celle de velours rouge qu’elle revêtait. Et pour la réunion des Fermières, elle s’attifait de sa petite jupe jaune. On se demandait bien ce qu’elle aurait pu porter si elle avait été invitée par un cavalier. Mais cela n’arrivait jamais.
samedi 9 octobre 2010
jeudi 7 octobre 2010
Ils l'ont dit...
mardi 5 octobre 2010
Ils l'ont dit...
Concernant la critique littéraire en général : "Je pense que toute personne qui exprime de la rage et du dégoût envers un roman ou une pièce de théatre ou encore un poème, est absurde. Il ou elle est comme quelqu’un qui revêtrait une armure complète pour attaquer un sundae au chocolat ou un banana split". – Kurt Vonnegut
dimanche 3 octobre 2010
Deuxième réécriture
Plutôt tranquille côté blogue, ces temps-ci, n'est-ce pas? C'est que voyez-vous, je suis en pleine réécriture de mon histoire fantastique pour jeunes, Les aventuriers du temps. Entre le boulot, les devoirs des enfants, la préparation des repas et tout ce qu'implique le métier de mère, lorsqu'il me reste quelques minutes (parfois même une heure ou deux!) et bien je travaille mon manuscrit.
Ma première réécriture portait principalement sur la correction de phrases. Corriger les erreurs orthographes qu'Antidote (mon correcteur préféré) avait oubliées, reformuler les affreuses phrases, raccourcir celles qui étaient trop longues, etc. Comme je corrige sur papier, j'ai dû par la suite recopier mes modifications sur ordinateur. Tout ça c'est déroulé sur plusieurs mois (N'oublions pas que j'écris seulement dans mes temps libres!).
En mai dernier, j'ai amorcé ma seconde réécriture sur laquelle je travaille toujours. Au départ, elle était axée sur la tension dans les scènes et les dialogues. Pour ce faire, je prends chacune des scènes et je réfléchis à l'émotion que mon personnage devrait ressentir à cet instant. Ensuite, je m'efforce de rendre par écrit cette émotion. L'exercice est de taille, car je dois entrer dans la peau de chaque personnage dans chacune des scènes. Et ça, croyez-moi, c'est vraiment un volet passionnant du projet! Je m'amuse comme une petite folle!!J'ai réussi à appliquer ma réécriture de tension sur environ la moitié du manuscrit. Par la suite, sans m'en rendre compte, ma réécriture de tension s'est transformée en réécriture syntaxique. Je devrai donc retravailler les tensions sur cette partie un peu plus tard. Dernièrement, j'ai ajouté un nouveau critère à cette réécriture, les transitions.
Pour la période automnale, je participe à des ateliers d'écriture qui ont pour titre « Le mot, la phrase et tout le reste ». C'est un atelier qui est basé, justement, sur la réécriture. Au dernier cours, nous avons abordé les transitions entre les paragraphes. L'objectif est d'insérer des liens entre les paragraphes afin d'acclimater notre lecteur lorsqu'il passe d'une section à l'autre. Ainsi, le texte coule mieux, il est plus fluide. Je n'en suis qu'au début de l'apprentissage de cette technique et je trouve que c'est plutôt difficile à réaliser! Mais avec beaucoup de pratique et un bon coaching de la part d'Annie, mon professeur, tout devrait bien se dérouler.
Je retourne donc à ma deuxième réécriture!
samedi 2 octobre 2010
jeudi 30 septembre 2010
Ils l'ont dit...
samedi 25 septembre 2010
jeudi 23 septembre 2010
Ils l'ont dit...
mardi 21 septembre 2010
Ils l'ont dit...
mardi 14 septembre 2010
Ils l'ont dit...
samedi 11 septembre 2010
jeudi 9 septembre 2010
Ils l'ont dit
lundi 6 septembre 2010
Mon Bas-du-Fleuve
J’ignore pourquoi, mais c’est comme ça. Il y a des endroits où on se sent bien, en harmonie avec soi. L'endroit où j'aime me retrouver plus que partout ailleurs c’est le Bas-St-Laurent. Là où le fleuve s’élargit, où l’air devient salin, où les marées marquent le temps.
Pourtant, ce bout de pays n'évoque pas pour moi des souvenirs d’enfance puisque la première fois que j’y ai mis les pieds, je devais avoir presque vingt ans. Je crois que ce qui m'attire autant, c'est le calme qui y règne, comme si les gens prenaient une autre vitesse. C’est probablement les paysages à couper le souffle et aussi les villages aux allures pittoresques, nous donnant l'impression de reculer dans le temps.
Cet endroit m’appelle. Je l’entends. Un jour, j'y vivrai en permanence. J’écrirai, bercée par le rythme de vagues qui viennent caresser la grève. Douce berceuse réconfortante. J’apprendrai à connaître cette immense rivière et à apprivoiser ses états d’âme. Et bien sûr, je n’aurai d’autre choix que d’admirer, chaque soir, le plus majestueux des spectacles, celui du soleil qui se couche derrière les montagnes de Charlevoix, en éclaboussant le ciel de toutes les couleurs qu’il nous est permis d’imaginer.
Avez-vous un endroit qui vous appelle?
dimanche 5 septembre 2010
jeudi 2 septembre 2010
Petite réflexion
mardi 31 août 2010
Matière à réflexion
mercredi 25 août 2010
Matière à réflexion
"Croyez en vous-même. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise façon de raconter une histoire. C'est pour cette raison que l'écriture est à la fois merveilleuse et terrifiante: vous devez trouver votre propre voie. Soyez bon pour vous. Écoutez les autres. Et faites ensuite ce que vous pensez être le mieux pour vous-même." - Kate DiCamillo
dimanche 22 août 2010
mardi 17 août 2010
Les peurs d'une auteure "amateure"
Il y a quelques jours, je lisais le billet d’une auteure sur un de mes blogues préférés, Writer Unboxed. Bien que trois de ces romans soient publiés et qu'un quatrième soit sur le point de l’être, Allison Winn Scotch disait être habitée par certaines peurs. Entre autres, celle de se répéter, de ne pas pouvoir écrire une histoire qui se distingue de son style habituel et qui diffère du point de vue narratif.
Cette lecture a sans contredit soulevé bon nombre de questionnements et de craintes dans mon cerveau d’auteure amateure non publiée.
Jusqu’à maintenant, je n’ai mené à terme qu’un manuscrit. J’entends par là que j’ai écrit un premier jet du début à la fin. La façon dont j’ai procédé pour créer cette histoire est fort simple. J’ai pris un crayon et un papier et l’histoire m’a guidée. Mais est-ce qu’il en sera toujours ainsi?
Dans mon ordinateur et mes cahiers, il y a plusieurs débuts de récits. Est-ce que je vais être capable de les terminer? Est-ce qu’ils me guideront comme l’a fait ma première histoire? Et si la magie n’opérait pas? Est-ce que je pourrai pondre autre chose que de l’aventure fantastique jeunesse?
Évidemment, seul le temps me le dira. Le fait de voir des auteurs expérimentés composer avec des craintes semblables aux miennes a quelque chose de rassurant. Si ces écrivains ont pu affronter leurs peurs et réussir à relever le défi, c'est sûrement possible pour moi aussi!
Alors, au boulot!
samedi 14 août 2010
jeudi 12 août 2010
Matière à réflexion
dimanche 8 août 2010
dimanche 1 août 2010
Voyage à l'Île
Bonjour!
Je suis de retour de deux magnifiques semaines de vacances! J'ai eu la chance de parcourir un coin magnifique de notre pays, l'Île du Prince-Édouard. J'ai vu des paysages à couper le souffle, j'ai respirer l'air délicieusement salin de la mer, j'ai écouté la musique des vagues sur la grève et laissé le sable chaud chatouiller mes pieds.
Quelle expérience fantastique! Y a-t-il un plus beau spectacle que de regarder un enfant jouer dans les vagues et faire la chasse aux crabes? Ma tête et mon cœur sont maintenant remplis de merveilleux souvenirs!
Je partagerai avec vous mes photos de voyage dans ma chronique "Image inspirante du samedi matin". J'espère qu'à travers ces images vous pourrez vous aussi sentir le sable chaud, goûter l'air salin et entendre la douce musique des vagues....
Bon été à tous :)
samedi 17 juillet 2010
jeudi 15 juillet 2010
Rejeté ou décliné?
Dans un de ses billets publiés sur Writer Unboxed, Ray Rhamey affirme que ses romans n’ont jamais été rejetés. Par contre, il dit que ses manuscrits ont été déclinés une bonne centaine de fois!
Tout est dans la façon de voir les choses, n’est-ce pas?
Je suis assez d’accord avec M. Rhamey sur ce point. Moi non plus, mes manuscrits n’ont jamais été rejetés, et ce, pour la simple et bonne raison que je n’ai encore jamais envoyé de manuscrit à une maison d’édition! Non, mais sérieusement, je préfère de loin le terme décliné à celui de rejeté. Il est beaucoup plus d’à propos et vraiment moins blessant. Il me semble que le geste est moins catégorique, plus réfléchi. En fait, c’est moins violent, non?
Merci pour ce précieux conseil. J’essaierai de m’en souvenir lorsque je recevrai une enveloppe-retour d’un éditeur, accompagnée d’une feuille épinglée sur le dessus sur laquelle sera inscrit en caractère d’imprimerie ce mot qu’aucun auteur ne souhaite voir : REJETÉ.