Décorations fabriquées par mes enfants!
Je vous souhaite une belle période des Fêtes et une nouvelle année remplie de paix, de santé et de grands bonheurs. Que tous vos projets se réalisent!
Il y a quelques jours, je lisais le billet d’une auteure sur un de mes blogues préférés, Writer Unboxed. Bien que trois de ces romans soient publiés et qu'un quatrième soit sur le point de l’être, Allison Winn Scotch disait être habitée par certaines peurs. Entre autres, celle de se répéter, de ne pas pouvoir écrire une histoire qui se distingue de son style habituel et qui diffère du point de vue narratif.
Cette lecture a sans contredit soulevé bon nombre de questionnements et de craintes dans mon cerveau d’auteure amateure non publiée.
Jusqu’à maintenant, je n’ai mené à terme qu’un manuscrit. J’entends par là que j’ai écrit un premier jet du début à la fin. La façon dont j’ai procédé pour créer cette histoire est fort simple. J’ai pris un crayon et un papier et l’histoire m’a guidée. Mais est-ce qu’il en sera toujours ainsi?
Dans mon ordinateur et mes cahiers, il y a plusieurs débuts de récits. Est-ce que je vais être capable de les terminer? Est-ce qu’ils me guideront comme l’a fait ma première histoire? Et si la magie n’opérait pas? Est-ce que je pourrai pondre autre chose que de l’aventure fantastique jeunesse?
Évidemment, seul le temps me le dira. Le fait de voir des auteurs expérimentés composer avec des craintes semblables aux miennes a quelque chose de rassurant. Si ces écrivains ont pu affronter leurs peurs et réussir à relever le défi, c'est sûrement possible pour moi aussi!
Alors, au boulot!
Je suis assez d’accord avec M. Rhamey sur ce point. Moi non plus, mes manuscrits n’ont jamais été rejetés, et ce, pour la simple et bonne raison que je n’ai encore jamais envoyé de manuscrit à une maison d’édition! Non, mais sérieusement, je préfère de loin le terme décliné à celui de rejeté. Il est beaucoup plus d’à propos et vraiment moins blessant. Il me semble que le geste est moins catégorique, plus réfléchi. En fait, c’est moins violent, non?
Merci pour ce précieux conseil. J’essaierai de m’en souvenir lorsque je recevrai une enveloppe-retour d’un éditeur, accompagnée d’une feuille épinglée sur le dessus sur laquelle sera inscrit en caractère d’imprimerie ce mot qu’aucun auteur ne souhaite voir : REJETÉ.