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vendredi 29 octobre 2010

Image inspirante du samedi matin XV


Derrière chez moi
Photo: Isabelle Gariépy

mardi 26 octobre 2010

Histoire de craies


Voici un court texte écrit lors d’un atelier d’écriture, l’année dernière. Le sujet imposé : Histoire de craies.


Histoire de craies

Je m’appelle Lili, écrit la petite fille sur le trottoir.
2 +2 = 4, écrit l’écolier sur le tableau noir.
I love you, écrit l’adolescente au dos de son cahier.
Ne me quitte pas, écrit le jeune homme à sa bien-aimée.
Deux tasses de farine, écrit la cuisinière dans son grimoire.
J’aurais voulu être un artiste, écrit le chanteur désabusé.
Encore trois morts, écrit le journaliste blasé.
Dans mon jeune temps, écrit le vieillard dans ses mémoires.
Ici, repose en paix, écrit l’héritier sur la pierre taillée.

samedi 23 octobre 2010

Image inspirante du samedi matin XIV


Souvenir de vacances...
Photo: R.Baril

mardi 19 octobre 2010

Marc Lévy


Dernièrement, je suis tombée sur un article de Marc Lévy dans lequel il se confiait sur différents sujets, notamment l’écriture, mais aussi sur la vie en général. Voici quelques extraits particulièrement intéressants ayant retenu mon attention. Bonne lecture!

« Il y a toujours un défaut dans un livre. Au cours d’une même journée, je peux recevoir le message d’un lecteur me disant que tel roman est son préféré, et puis celui d’un autre pour qui c’est le moins bon. Étrangement, c’est ce qui me fait le plus plaisir. C’est la preuve que, dans l’ensemble, mes livres s’équilibrent. »

« C’est un cadeau merveilleux de la vie que de faire un métier où l’on peut extraire des gens de leur quotidien pendant quelques heures. »

« Le bonheur du travail, c’est l’apprentissage. C’est le sentiment d’avoir donné le meilleur de soi, nourri de l’espoir d’avoir fait mieux que la fois d’avant. C’est aussi la conscience humble d’avoir commis des erreurs et l’intelligence de reconnaître qu’on en fera d’autres. »

« Vendre des millions de livres n’est pas important. L’important, c’est de savoir que j’ai été un père à la hauteur pour mes enfants. Un homme à la hauteur pour ma femme. Un ami pour mes amis. Et d’avoir fait mon métier honnêtement. »

« Le succès est un dessert. C’est un moment de bonheur que vous offre la vie et qu’on doit apprécier au moment où il arrive, puis prendre tel qu’il est. Mais il ne faut surtout pas s’identifier à lui, sinon on se fait dévorer par l’ego. »

Et enfin :

« On a beau faire la une des journaux le lundi, les poissonniers s’en servent pour emballer le poisson le vendredi. »

Source : Châtelaine, octobre 2010, p 230.

jeudi 14 octobre 2010

Ils l'ont dit...


"Les obstacles sont ces choses effrayantes que vous voyez lorsque vous levez les yeux de votre objectif."- Henry Ford

dimanche 10 octobre 2010

Mon Village


Voici un petit texte, un début d'histoire, que j’ai écrit dans le cadre de mon atelier d’écriture. Nous avions à composer un cours texte sous le thème « Mon village », pour ensuite y faire des coupures. J’ai bien aimé ce qui est ressorti de ce vingt minutes de créativité, alors j’ai décidé de vous le partager. Bonne lecture!

Mon village (Première partie)

Chaque maison avait sa couleur. Le blanc pour les Lemire, le bleu pour les Turcotte. La mienne était jaune, jaune lumière. Les jours ensoleillés, c’était comme si l’astre lui-même y avait élu domicile tellement elle était éclatante.

Les maisons s’alignaient comme des enfants indisciplinés. Certaines regardaient à gauche, d'autres à droite. Curieuses, les unes se dressaient tout près de la rue, tandis que d’autres, plus solitaires, se cachaient au fond du jardin.

Un parc avait germé et poussé au milieu du village, comme un cœur qui bat. Chênes, saules, érables et peupliers y discutaient les jours venteux. Dans la tempête, on les entendait même se disputer. Les arbres ne faisaient pas que parler, souvent ils écoutaient. Ils tendaient l’oreille aux murmures des amoureux. Ils décryptaient les plans des garçons préparant un mauvais coup. Ils recueillaient les souvenirs du vieillard qui n’avait plus personne à qui les raconter.

Parmi les habitants du village, certains étaient aussi colorés que leur maison. Prenez Alice. La vieille Alice qu’on l’appelait. Elle n’était pas vraiment vieille, mais elle n’était plus jeune non plus. La vieille Alice portait toujours ses belles tenues dès qu’elle mettait le nez dehors. Pour se rendre au bureau de poste, elle enfilait sa robe à crinoline bleue. Lorsqu’elle allait acheter un pain, c’est celle de velours rouge qu’elle revêtait. Et pour la réunion des Fermières, elle s’attifait de sa petite jupe jaune. On se demandait bien ce qu’elle aurait pu porter si elle avait été invitée par un cavalier. Mais cela n’arrivait jamais.

samedi 9 octobre 2010

Image inspirante du samedi matin XII


Un peu de soleil pour nous réchauffer :-)
Photo: I. Gariépy

jeudi 7 octobre 2010

Ils l'ont dit...


« Votre diamant ne se trouve pas sur une montagne éloignée ou dans les profondeurs de l’océan. Ils se trouvent dans votre propre jardin, vous n’avez qu’à creuser un peu. » – Russell H. Conwell

mardi 5 octobre 2010

Ils l'ont dit...


Concernant la critique littéraire en général : "Je pense que toute personne qui exprime de la rage et du dégoût envers un roman ou une pièce de théatre ou encore un poème, est absurde. Il ou elle est comme quelqu’un qui revêtrait une armure complète pour attaquer un sundae au chocolat ou un banana split". – Kurt Vonnegut

dimanche 3 octobre 2010

Deuxième réécriture


Plutôt tranquille côté blogue, ces temps-ci, n'est-ce pas? C'est que voyez-vous, je suis en pleine réécriture de mon histoire fantastique pour jeunes, Les aventuriers du temps. Entre le boulot, les devoirs des enfants, la préparation des repas et tout ce qu'implique le métier de mère, lorsqu'il me reste quelques minutes (parfois même une heure ou deux!) et bien je travaille mon manuscrit.

Ma première réécriture portait principalement sur la correction de phrases. Corriger les erreurs orthographes qu'Antidote (mon correcteur préféré) avait oubliées, reformuler les affreuses phrases, raccourcir celles qui étaient trop longues, etc. Comme je corrige sur papier, j'ai dû par la suite recopier mes modifications sur ordinateur. Tout ça c'est déroulé sur plusieurs mois (N'oublions pas que j'écris seulement dans mes temps libres!).

En mai dernier, j'ai amorcé ma seconde réécriture sur laquelle je travaille toujours. Au départ, elle était axée sur la tension dans les scènes et les dialogues. Pour ce faire, je prends chacune des scènes et je réfléchis à l'émotion que mon personnage devrait ressentir à cet instant. Ensuite, je m'efforce de rendre par écrit cette émotion. L'exercice est de taille, car je dois entrer dans la peau de chaque personnage dans chacune des scènes. Et ça, croyez-moi, c'est vraiment un volet passionnant du projet! Je m'amuse comme une petite folle!!J'ai réussi à appliquer ma réécriture de tension sur environ la moitié du manuscrit. Par la suite, sans m'en rendre compte, ma réécriture de tension s'est transformée en réécriture syntaxique. Je devrai donc retravailler les tensions sur cette partie un peu plus tard. Dernièrement, j'ai ajouté un nouveau critère à cette réécriture, les transitions.

Pour la période automnale, je participe à des ateliers d'écriture qui ont pour titre « Le mot, la phrase et tout le reste ». C'est un atelier qui est basé, justement, sur la réécriture. Au dernier cours, nous avons abordé les transitions entre les paragraphes. L'objectif est d'insérer des liens entre les paragraphes afin d'acclimater notre lecteur lorsqu'il passe d'une section à l'autre. Ainsi, le texte coule mieux, il est plus fluide. Je n'en suis qu'au début de l'apprentissage de cette technique et je trouve que c'est plutôt difficile à réaliser! Mais avec beaucoup de pratique et un bon coaching de la part d'Annie, mon professeur, tout devrait bien se dérouler.

Je retourne donc à ma deuxième réécriture!

samedi 2 octobre 2010